Mont Blanc - 4810 m |
infos pratiques
12 juillet 1998 |
"Le Mont Blanc n'est pas une montagne comme les autres : c' est la plus haute de nos montagnes; ses neiges sont éternelles et d'abord elle s'appelle : Mont... Blanc. Qui a baptisé les montagnes ? Pour le Mont Blanc, ce fût sûrement un enfant ou alors un homme ayant conservé la fraîcheur de ses jeunes années. Plus tard, l'intelligence prend si souvent le pas sur le bon sens... Des esprits compliqués ou orgueilleux auraient bien trouvé une appellation moins sobre ou se rapportant d'avantage à eux-mêmes qu'à la montagne. ... Pour notre bonheur d'enfant, puis de grande personne qui, vivant dans un sciécle de fer, ont besoin d'images à rêver, Mont Blanc est resté Mont Blanc. Aucune autre montagne n'a un nom aussi beau : d'une telle clarté, d'une telle rigueur.... Mon raisonnement, sans doute, est simple, et par cela il est juste; un joli nom aide souvent les hommes à grandir." Gaston Rebuffat |
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Une "ballade" à prendre au sérieux ! S'il fallait résumer ce qu'il faut faire ? en avoir envie et se préparer. Deux personnes sur trois qui tentent ce sommet ne l'atteignent pas : les raisons ? Les conditions météo, la forme ou l'endurance des alpinistes, le MAM (Mal Aigu des Montagnes), pour les principales. La voie normale - voie des cristalliers -, par beau temps, est un parcours relativement simple et évident, par contre le versant Sud, parcours rocheux soutenus, requiert un sens sûr de l'itinéraire et un engagement fort. Alors un seul conseil : Entetenez réguliérement votre forme (régime alimentaire et activité sportive réguliére quelques mois auparavant...) , et optez pour une formule de type "stage" de 5 à 7 jours qui vous permettra de mettre au point votre pratique de la glace et sutout, de vous acclimater à l'altitude et au décor.
Quelques détours par le Massif des Aiguilles Rouges, ou vers le glacier du Tour vous permettront d'observer le Géant et sa voie "normale", une premiére étape dans l'accés au sommet. |
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course du 12 juillet 1998"12 juillet 1h30 du matin : après une nuit de repos au refuge du Goûter (3 pour deux matelas, allées et venues incessantes des alpinistes atteints du mal des montagnes......) et avoir récupéré les gourdes de thé brûlant, départ pour le Sommet!La température est douce le vent encore faible . Le "train" des cordées s'éléve vers le Goûter , en suivant la trace éclairée par les frontales. Vers 3h30 le vent se lève et une pluie verglacente blanchit les vestes. Une halte a Vallot (encombré par des alpinistes en bivouac...) s'impose pour attendre le lever du jour et décider de la suite. Le temps d'un thé et d'une barre de céréales. La plupart des guides de Chamonix optent pour un retour au vu du brouillard et du vent qui persistent (rafales à plus de 70 km/h). Décision de suivre l'accés vers l'arête des Bosses . On croise deux alpinistes qui reviennent du Sommet :"on n'a rien vu, mais ça passe!"; On dépasse une cordée de Chinois qui s'arrête ... et fait demi-tour... Doute ?... Les conditions sont dures mais l'envie est là et le risque (plus de trace) mesuré : on continue ! 6h du matin : le vent qui s'accentue amène par instants (trés brefs..) une éclaircie. Il fait froid, le Sommet n'est plus loin .... L'arrête finale est étroite, le vent galbe la corde tendue et y accroche des glaçons horizontaux ; on passe à genoux ou debout ? Sommet à 7h30 ! Sublime ! Les nuages qui par instant volent en épousant la forme de la calotte sommitale sont redescendus; Tout ce que l'on voit est "en dessous"! Le temps de quelques photos. Aucune cordée à l'horizon ! (inhabituel en cette saison ) . Dans quelques heures les "Bleu" vont gagner la coupe du monde: On ne le saura que le lendemain aprés avoir dormi 9 heures !... " Olivier 12 juillet 1998 |
Aprés Vallot les nuages se dissipent et le vent se léve. |
Les Bosses |
Thierry au sommet |
Robert et Olivier le 12 juiilet 1998 |
Période | mi juin à mi septembre - à ski au printemps si trés bon niveau de ski et trés grande forme !. |
Difficultés | Voie Normale - Goûter arête des Bosses : Course Peu Difficile (côtée PD) mais dénivelés conséquents et course glaciaire d'altitude qui demande une premiére pratique du cramponnage et d'acclimatation. |
Durée | sur 2 jours :
- du Nid d'aigle a refuge du Goûter prévoir de 4 à 5 h en fonction de la forme . Dénivellé 1400 m. - du Refuge au sommet 4 h . Dénivellé 1000 m. - Descente par le même itinéraire prévoir 5 h . Vigilance dans la partie rocheuse sous le refuge ! dénivellé 2400 m |
Matériel | Bâtons, piolet, crampons, corde et matériel de sécurite sur glacier. |
Topo | L'inévitable et excellent "Guide Vallot"
ou un excellent petit topo : "MontBlanc courses faciles" de F Burnier & D Potard - ed. Vamos |
guide | Vous pouvez contacter Régis Burnel : guide de haute montagne à Lanslevillard
qui propose une formule "stage" sur 6 jours. |
liens internet |
FFME : les conseils pertinents de la "Fédération Française pour la Montagne et l'Escalade" FAQ MontBlanc : difficulté, combien ça coûte ?, prendre un guide ? , préparation... ITINERAIRES : tous les itinéraires pour le sommet |
autres courses |
Traversée de l'Albaron en Haute Maurienne. Mont Blanc - voie normale . Via Ferrata dans les Dolomites. Pic Regaud & petite Ciamarella en Haute Maurienne. Arêtes du Chatelard en Vanoise. Hors piste à la Dent Parrachée en Vanoise. Raquettes à Vallonbrun en Vanoise. Traversée des Crochues et Dômes de Miage. Haut Jura en raquettes. Traversée des Dômes de Miage à ski. Tresenta et Grand Paradis. Calanques de Marseille - escalade Arolla- Zermatt - raid à ski Vallée Blanche - ski Haut Atlas Maroc - ski |
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